Il y a deux ans, Régis Debray prononçait au Japon, sous le titre “Eloge des frontières”, une fort intéressante conférence, dont le texte est paru par la suite chez Gallimard. L’idée principale en est que l’on sort du chaos en triant, en séparant, en distinguant, en mettant de l’ordre, c’est-à-dire en traçant des lignes : […]
Eloge des frontières Lire la suite »
Un mot sur Renoir, dont les oeuvres viennent d’illustrer mes deux articles précédents. Pierre-Auguste Renoir, né à Limoges, commença à peindre à l’âge de treize ans, pour décorer des pièces de porcelaine. Puis, à dix-sept, il peignit des éventails pour l’un de ses frères ainés qui en faisait commerce, et à vingt et un ans,
Renoir, pour s’amuser Lire la suite »
Je me demandais par quels mots j’allais m’associer cette année à la journée de la femme (c’est aujourd’hui), lorsque j’ai relu la semaine dernière une courte nouvelle de Maupassant, intitulée Une aventure parisienne. Elle commence ainsi : « Une femme, quand sa curiosité impatiente est en éveil, commettra toutes les folies, toutes les imprudences, aura
L’esprit des femmes Lire la suite »
A propos de boutonnière, on y portait autrefois un oeillet. C’était plus élégant qu’un petit ruban rouge ou bleu. Mais, sur le plan symbolique, c’était aussi plus compliqué. Wikipedia nous apprend que “dans le langage des fleurs, l’œillet est le symbole de l’amour. L’œillet blanc symbolise la passion fidèle, l’œillet rouge, la passion partagée”. L’oeillet
Symbolique de l’oeillet Lire la suite »
Un homme, sur le point de mourir, fait le bilan de sa vie. Il en est globalement satisfait. Il a rencontré une femme aimante, avec qui il a fondé une belle famille : trois enfants, sept petits enfants. Il a gagné suffisamment d’argent pour s’acheter une jolie maison, et faire la plupart des voyages dont
Absence de ruban Lire la suite »
Le feu grégeois était une arme terrifiante, qui assura pendant plusieurs siècles la sécurité militaire de l’empire byzantin. C’était une sorte d’ancêtre du napalm, un mélange de salpêtre, de naphte, de soufre et de bitume, qui brûlait même dans l’eau. On le projetait sur les navires ennemis au moyen de tubes et de grenades, afin
Louis XV et le feu grégeois Lire la suite »
Matisse a vingt et un ans. A la suite d’une crise d’appendicite, il traverse une période de convalescence assez longue. Il est chez ses parents, dans le Nord, et s’ennuie un peu. Un voisin, qui occupe ses loisirs à reproduire des chromos inspirés de paysages suisses, vient un jour lui rendre visite, et lui apporte
Comment Matisse s’est mis à peindre Lire la suite »
Un homme politique américain aujourd’hui oublié, Eugene McCarthy, a énoncé la proposition suivante : « Faire de la politique, c’est comme être entraineur de foot : il faut être assez futé pour comprendre le jeu, et assez con pour croire que c’est important ». Cette vérité profonde ne se restreint d’ailleurs pas, selon moi, à
Le théorème de l’entraineur de foot Lire la suite »
La route est interdite aux moins de dix-huit ans pour la même raison que les films. Si l’on n’a pas le droit de conduire avant cet âge, c’est que les chaussées ont des portions hard, et qu’on y croise des véhicules qui peuvent être carrément classés X.
Route classée X Lire la suite »
Adolphe Thiers était un curieux bonhomme. Ce fut notre second Président de la République (après Louis-Napoléon Bonaparte, lequel s’était rapidement transformé en empereur). Sous le second Empire, il était le chef de l’opposition libérale. Puis, devenu chef de l’exécutif en 1871, il écrasa la Commune dans le sang. A cause de ce massacre, sa réputation
Les trois moitiés de M. Thiers Lire la suite »
