Lu – vu – entendu

Pour les avoir fréquentés tous deux assidûment (je pourrais même presque dire : intimement), et depuis fort longtemps, je sais combien, sur de nombreux points, La Fontaine et Brassens se ressemblent. Il m’est venu à l’idée d’en faire un spectacle. Mes deux amis ont en commun la qualité de la langue, l’indépendance d’esprit et la légèreté. C’est la simultanéité de […]

On doit encore à Benjamin Franklin une observation curieuse, qu’il avait résumée dans le constat suivant : ‎« Beaucoup de gens meurent à vingt cinq ans et ne sont pas enterrés avant soixante quinze.» C’est une façon de caractériser l’effet rapide, durable et radical que produit l’huile du réel en se répandant sur l’eau des rêves. Les gens, la plupart, mènent

Prenez une cuillérée à café d’huile, versez-la dans un étang. Observez l’huile s’étaler à la surface de l’eau : sa flaque est facile à repérer, car les vaguelettes provoquées par le vent ne se propagent pas sur elle. Si vous vous dites : -Oh, comme c’est drôle !, et que vous poursuivez votre promenade comme

Autrefois dans les campagnes on sonnait les naissances. Qu’un enfant vienne au monde, et les cloches carillonnaient à toute volée. Chaque fois qu’il les entendait, un homme que j’ai connu lorsque j’étais enfant disait: – Tiens, un nouveau condamné à mort !    

Voyez comme je suis : je peux sourire même à la lecture d’un article du Monde sur les atrocités perpétrées au Mali. Cet article, d’ailleurs fort bon, (Désolation et réglements de compte dans Gao libérée), signé Jean-Philippe Rémy et paru hier, décrit les abominations commises dans les villes du Nord, par les islamistes d’abord, au

Je parlais hier du plaisir d’être lu. Donnons les deux exemples les plus récents d’événements liés à la lecture de ce blog qui m’ont mis en joie. Jeudi dernier, ayant entendu que ma chanson Félix composait gaillardement l’illustration sonore de mon article Chute de Talmud, un père de famille américain (parfaitement francophone, comme toute sa progéniture) a envoyé instantanément à

  06 Félix par arbon Encore une façon de mourir qui m’avait échappé. Charles-Valentin Alkan, pianiste et compositeur français de l’avant-dernier siècle, est mort en 1888, à l’âge de soixante-quatorze ans, écrasé par sa bibliothèque alors qu’il se saisissait du Talmud. Sauf à imaginer que le doigt de Dieu ait donné une pichenette aux étagères,

Un récent numéro du Monde nous apprend qu’une équipe de biologistes suisse vient de publier, dans une revue apparemment sérieuse (PLOS Neglected Tropical Diseases), une étude intitulée : Analyse en profondeur d’un morceau de merde (An In-Depth Analysis of a Piece of Shit). Le titre a été choisi à dessein par les auteurs pour faire

Un site « médical » en ligne nous informe sur les accidents vasculaires cérébraux, et nous en décrit les symptômes les plus courants : Une faiblesse musculaire ou un engourdissement du visage, d’un bras ou d’une jambe. Fréquemment, on constate une paralysie du bras et de la jambe d’un même côté (côté en fait opposé

Comme tout le monde n’a pas la chance de recevoir, comme Claudine, des voeux (qu’elle a bien voulu me faire lire) de la part de la cohérie Boris Vian, je me permets de recopier la savoureuse recette qu’ils contiennent cette année : celle de l’andouillon des îles au porto musqué, que l’on trouve dans l’Ecume