Lu – vu – entendu

Un père battait ses deux fils. Par un mystérieux et pourtant limpide enchaînement des causes et des effets, l’un d’eux se mit à son tour à battre ses enfants, pas l’autre. « Pourquoi ? » les interrogea-t-on. -Avec un père pareil, comment aurais-je pu agir autrement?, dit le premier. -Avec un père pareil, comment aurais-je […]

Voici un prêtre qui sait se mettre à la portée de son auditoire, et qui pense qu’une bonne métaphore est souvent plus efficace que la plus subtile des exégèses. Alors qu’il commente l’épais mystère de la Trinité, en particulier la nature de sa Troisième Personne, et voyant que ses ouailles ont du mal à concevoir

Cherchant sur Internet l’adresse d’un bistrot à Montmartre, je suis tombé sur un établissement ayant fait l’objet d’une saisissante série de commentaires. Une première cliente raconte : « Mon mari avait choisi le confit de canard et il était satisfait…quant à moi, j’ai choisi la blanquette de veau, je lui ai trouvé un goût franchement

Le moine japonais Urabe Kenko (1283-1350), que l’on évoque comme un Montaigne oriental, nous a laissé un ouvrage intitulé Les Heures Oisives, dans lequel il écrit: « J’ai vu un livre appelé quelque chose comme Propos savoureux, où l’on avait noté les paroles de saints vénérables, et voici ce dont il me souvient et qui

Hector Berlioz était abasourdi par la musique de Beethoven. Il a cherché, par des études critiques, à cerner au mieux la puissante impression qu’elle lui laissait. A propos du premier mouvement de la Cinquième Symphonie, qui est sans doute aujourd’hui le passage le plus célèbre de toute l’oeuvre du compositeur allemand, il écrit : «

Man Ray se déclarait « fautographe »: « Quand je prenais des photos, quand j’étais dans la chambre noire, j’évitais exprès toutes les règles, je mélangeais les produits les plus insensés, j’utilisais des pellicules périmées, je faisais les pires choses contre la chimie et la photo, et ça ne se voit pas.» Il n’était pas

Le musée Airborne de Sainte-Mère Eglise est dédié aux combats menés par les 82è et 101è divisions aéroportées américaines pendant le débarquement et la bataille de Normandie. Lorsqu’on voit les planeurs à bord desquels une grande partie des troupes étaient embarquées, lorsqu’on réalise que, quand il sautait, chaque parachutiste devenait une cible et courait le

Pour des raisons que chacun comprendra instantanément à la lecture, je laisse pour une fois sur ce blog la plume à quelqu’un d’autre que moi. On trouvera donc ci-après, reproduite in extenso, la critique de La Fontaine/Brassens qu’Annie Grandjanin, qui tint pendant près de vingt-cinq ans la rubrique chansons et musiques actuelles au Figaroscope et

Entendu, rapportée par mon ami Jacques, cette réflexion d’un vieux chauffeur de taxi qui, chaque fois que Jacques arrivait dans sa campagne, le hélait à la gare en disant : « Alors, Langlois, toujours célibataire ? On vit comme un roi et on meurt comme un chien ! » Pourquoi des phrases comme celles-ci vous

On apprend qu’un bateau, nommé le MOL, s’est plié en deux dans l’océan Indien avant de sombrer avec ses quatre mille conteneurs. N’aurait-il pas mieux valu qu’il s’appelât le DUR ? Ce malheureux navire me remet en mémoire une petite chanson que j’avais écrite avec mes amis d’HEC pour combattre l’ennui d’une étude de cas