Lu – vu – entendu

Le chasseur se présente volontiers comme un défenseur de la nature. Cela ne l’empêche pas de la rudoyer. Tel vieux garde-chasse angevin s’écriait, dit-on, chaque printemps : « Le muguet il pue, le rossignol il gueule, y’a plus moyen de chasser ! » Deux bonnes raisons pour lesquelles, en cette saison, la chasse est fermée.

Un titre de journal me dévoile une maladie étonnante : « Alerte mondiale sur la jaunisse de la banane ». Aussitôt lu, je m’interroge : des maladies aussi terribles que sournoises se dissimuleraient-elles sous la couleur des fruits et légumes ? Je m’inquiète d’une possible rougeole des tomates et d’un éventuel charbon de la truffe.

Alphonse Allais possédait dans sa bibliothèque un ouvrage de Voltaire, qu’il montrait volontiers à ses visiteurs. S’y trouvait en effet sur la page de garde une dédicace : « A Alphonse Allais, avec mes regrets de ne l’avoir pas connu. Signé : Voltaire ». Eh bien, moi, au fond, j’aimerais avoir la même : «

Phrase lue quelque part sur le réseau : Maybe the journey isn’t so much about becoming anything. Maybe it’s about un-becoming everything that isn’t really you so you can be who you were meant to be in the first place. (Author Unknown) Le parcours que nous avons à accomplir n’est peut-être pas tant de devenir

L’ami Béra, visitant récemment l’Hôtel de Ville de Tours, y découvre la plaque commémorant la pose de la première pierre par le Président Félix Faure en 1896, la prend en photo en fredonnant peut-être ma chanson, et la poste à mon attention sur Facebook avec ce commentaire : « Je comprends mieux l’opulence des lieux

C’est un privilège, et sans doute une forme de reconnaissance : Benoit Duteurtre, qui anime tous les samedis à 11h sur France-Musique un programme (Etonnez-moi Benoît) consacré à la musique légère (opérette et chanson), fait de La Fontaine / Brassens le thème de son émission ce samedi 24 mai. Marie Christine Barrault et moi en

Lu récemment au détour d’un commentaire, quelque part sur le Net, cette phrase où je n’ai, hélas, pas décelé la moindre trace de second degré : « comme le disait Beaudelaire : “parceque c’est lui..parceque c’est moi”…» (sic) Et moi, considérant que non, ce n’était pas lui, et qu’il n’était pas Beau, et qu’il manquait

Un brave homme, devant marier sa fille, contacte un orchestre pour animer la fête qui suivra la cérémonie. – Combien de musiciens serez-vous ? demande-t-il à son interlocuteur. – Nous sommes six. – Vous vous occupez de la sono ? – Bien sûr. – Et quel est le budget qu’il faut prévoir ? – Tout

Picasso avait dit : « Quand je n’ai plus de bleu, je mets du rouge ». Et Matisse, quand il ne pouvait plus se lever, mettait une rallonge à son pinceau. Ils ne se laissaient pas contraindre par des contingences. Gloire leur soit rendue.

Bonheur d’une maison de campagne aux armoires remplies de livres (ma mère et ma grand-mère ont, tout au long de leur vie, assuré une part non négligeable du chiffre d’affaires de l’édition française, tant qu’elles l’ont pu). J’y furetais hier au hasard, en quête d’une lecture, lorsque, m’arrêtant sur les Croquis de mémoire de Jean