Umberto Eco est mort, et je me dis qu’il faut relire le Nom de la Rose. Comme tous les grands livres il se prête à différentes lectures, et celui-ci prend des couleurs nouvelles en ces temps de djihad et de fanatisme religieux. Quelle est l’intrigue du roman ? Une série de meurtres, commis par des […]
La rose et le djihad Lire la suite »
A Paris, il y a encore des colonnes Morris et quelques fontaines Wallace. Il y eut autrefois les colonnes Rambuteau. Rambuteau, qui fut préfet de la Seine sous Louis-Philippe, avait résumé sa mission dans une formule : apporter aux parisiens « de l’eau, de l’air et de l’ombre ». Il fit plus encore : il
Rambuteau et les vespasiennes Lire la suite »
Demain est l’un de ces films dont on entend parler de façon si enthousiaste et si pressante par deux ou trois personnes qu’on aime bien que l’on finit par aller le voir. Ça s’appelle le bouche à oreille. Comme son titre l’indique c’est un film sur notre avenir. Le monde va très mal, on le
Demain (le film) Lire la suite »
Grâce à un commentaire de l’un de mes lecteurs et néanmoins amis, je viens d’apprendre le joli mot de brelauder. Bien qu’il ne figure pas dans les dictionnaires courants, il est attesté par Jean-Loup Chiflet dans son Dictionnaire amoureux de la langue française : « brelauder : perdre son temps à des choses futiles ».
Claudine m’a offert pour les fêtes un livre merveilleux : l’Anthologie de la poésie chinoise, parue l’hiver dernier dans la Pléiade. Je ne résiste pas au plaisir de terminer l’année en partageant ce poème de Su Shi (1037-1101). La vie des hommes, au fond, à quoi ressemble-t-elle ? Sans doute au vol d’une oie qui
L’oie et l’âne de Su Shi Lire la suite »
« Adolescent, Albert Einstein a passé un an à ne rien faire. Si on ne perd pas son temps, on n’arrive nulle part. » Ainsi commence la première des Sept brèves leçons de physique de Carlo Rovelli. A la septième de ces leçons, on comprend que le temps, Einstein ne l’a toujours pas retrouvé, et
Einstein et le temps perdu Lire la suite »
Dans un article en ligne (d’une lecture par ailleurs passionnante, et intitulé L’effondrement qui vient), j’ai été arrêté par la phrase suivante : « au fil des mois nous avons été traversés par de grandes émotions, ce que les anglo-saxons appellent le « Oh my God point » ( Oh la vache ! ou Oh
La vache et le bon Dieu Lire la suite »
François Coppée (qui, comme le précise à juste titre Wikipedia, ne doit pas être confondu avec Jean-François Copé) est un poète français de la fin du XIXè siècle, dont je me souviens avoir appris quelques vers lorsque j’étais à l’école, vers que je serais toutefois bien incapable aujourd’hui de réciter. Il est connu pour avoir
Les joueurs de boules de Neuilly Lire la suite »
Michel Houellebecq, dont j’aime beaucoup les livres, a publié récemment une tribune dans le New York Times, que j’ai trouvée sans intérêt. A l’exception d’une phrase : « Contrairement à une idée répandue les Français sont plutôt dociles, plutôt faciles à gouverner. Mais ils ne sont pas pour autant complètement idiots. Leur principal défaut résiderait
Une frivolité oublieuse Lire la suite »
Rembrandt, portrait de vieille femme. Musée Pouchkine. Rembrandt est le peintre qui m’émeut le plus. Pas tout son œuvre, mais principalement ses portraits et autoportraits de la période tardive, à partir de 1650. Ce sont des tableaux généralement très sombres, qu’il faut regarder longuement avant de voir leur sujet sortir de l’ombre, comme une apparition.
Connaissance avec la nuit Lire la suite »
