Brelauder

Grâce à un commentaire de l’un de mes lecteurs et néanmoins amis, je viens d’apprendre le joli mot de brelauder. Bien qu’il ne figure pas dans les dictionnaires courants, il est attesté par Jean-Loup Chiflet dans son Dictionnaire amoureux de la langue française : « brelauder : perdre son temps à des choses futiles ». Certains sites nous indiquent également qu’en patois bourguignon, il signifie secouer. Je déduis du rapprochement de ces deux définitions que son équivalent exact en français grossier est branler.

Chiflet assortit sa définition d’une citation d’une certaine Mme de Bonneteau, « Quand vient le beau temps, je passe mes jours à brelauder ». J’aurais bien aimé savoir quel genre de « brelaudeuse » était Mme de Bonneteau, et ce qu’elle entendait par là (pas grand chose, probablement, comme Pierre Dac). Mais je n’ai trouvé trace d’elle nulle part, sur aucun site et dans aucun livre, à part ceux qui –antérieurs ou postérieurs à Chiflet– se contentent de reproduire son unique citation.

mademoiselle-futile

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robert

Avec un nom pareil, c’est normal d’avoir du mal à la retrouver.