On apprend qu’un livre, qui doit être passionnant, vient de paraître en Angleterre sur la vie sexuelle de Gandhi. Le scoop (très relatif puisque l’info est dans Wikipedia et que Gandhi lui-même nous la livre dans son autobiographie) est qu’il était adepte d’une sorte de synéisaktisme à l’indienne, consistant à partager son bain avec des […]
Synéisaktisme à l’indienne Lire la suite »
On critique à juste titre les “barbus” qui perpétuent une culture de soumission de la femme, et on s’émeut du flagrant déni de dignité qu’ils infligent à une moitié de l’humanité. Mais Molière avait déjà moqué cela avec génie dans l’Ecole des Femmes : “Du côté de la barbe est la toute-puissance”, et de ces
Barbe et fils de pubs Lire la suite »
Dîner à la Closerie des Lilas l’autre soir avec Michelle Vian et Claudine. Nous reparlons de 1940, de la guerre. – Il ne faut pas dire la guerre. Il faut dire l’Occupation. La guerre c’est quand on se bat. Nous, on ne s’est pas battus. Boris était réformé: la question ne se posait pas. Mais
Quand dire la guerre ? Lire la suite »
L’un de mes lecteurs, par ailleurs ancien guide de l’Abbaye royale de Fontevraud, me précise que la mortification particulière à laquelle se livrait Robert d’Arbrissel s’appelle le synéisaktisme, défini comme une “pratique ascétique consistant à s’entourer de femmes nues pendant un certain délai en tentant de ne pas succomber à la tentation“. Ces pratiques de
Martyres rouges, verts et blancs Lire la suite »
C’est aujourd’hui la Saint Robert. C’est donc le jour idéal pour examiner une question essentielle : celle de savoir pourquoi, en argot, un sein est un robert. © Brian Cameron Il semble, d’après ce que j’ai lu, que ce soit à cause de notre ami Robert d’Arbrissel. Bien qu’il n’ait jamais été canonisé, l’ascète de
L’engagement en faveur d’une cause a assez souvent une face claire et une face obscure. J’observe en ce moment la polémique autour de ce Nantais d’origine algérienne qu’on accuse d’être polygame et dont les quatre “épouses” portent le niqab. Je suis sur ce sujet de l’avis de la plupart de mes compatriotes, et me réfère
La face cachée des causes Lire la suite »
Je termine en ce moment la préparation d’un spectacle que je donnerai lors du festival off d’Avignon. Son titre: « A la différence du cochon » est tiré du refrain d’une chanson de mon dernier album : A la différence du cochon tout n’est pas bon dans l’homme, tout n’est pas bon C’est sans doute
A la différence du cochon, spectacle Lire la suite »
On s’interroge régulièrement sur la puissance de la finance internationale, et sur les moyens de freiner ses excès. Je livre à nos gouvernants ces quelques réflexions, qui montrent que le problème ne date pas d’aujourd’hui, et pourraient suggérer des pistes de solutions. De Talleyrand, homme politique français (1754-1838) Les financiers ne font bien leurs affaires
La finance sans méningite Lire la suite »
Cette Ballade de la Geôle de Reading, d’Oscar Wilde, dont je vous entretenais samedi, j’ai essayé d’en faire une chanson. Pour qu’elle puisse tenir en quelques couplets, j’ai laissé de côté une partie considérable du texte, et me suis concentré autour d’une idée: For each man kills the thing he loves Un homme a
Ballade pour un condamné, d’après Oscar Wilde Lire la suite »
Oscar Wilde a écrit la Ballade de la Geole de Reading en 1897, peu avant sa mort. C’est sa dernière oeuvre. Un long poème de presque sept cents vers, qui parle d’un condamné à mort. La vie de Wilde est pathétique. Après une première époque brillante, où il éblouit les salons de son intelligence et
The Ballad of Reading Gaol Lire la suite »
