Le marathon d’Avignon démarre ce soir, avec la répétition générale. On me dit “Merde” de toute part. Cette façon particulière de se souhaiter bonne chance dans le monde du spectacle remonte, parait-il, à la fin du XIXè siècle. A l’époque on se rendait au théâtre en fiacre ou en calèche à cheval. Les chevaux laissaient […]
D’un commentateur sportif, halluciné par le comportement récent de l’quipe de France de football: – Alors là, je n’ai jamais vu ça ! On est entrés dans la troisième dimension ! Voilà un commentaire qui s’efforce au moins d’échapper à la platitude.
La troisième dimension Lire la suite »
C’était un matin du weekend dernier. Quelques membres de ma belle-famille étaient réunis, et discutaient bruyamment. Il s’agissait de savoir à quelle heure on devait aller faire les courses, attendu que certains d’entre nous avaient prévu de partir pour une excursion dans la journée. Les participants au débat commençaient à se perdre dans des arguties
Horaires et pendule Lire la suite »
On verra ci-dessous une video prise il y a quelques semaines, lors d’une répétition de “A la différence du cochon“. C’est un document de travail. La scène (les amateurs de mes chansons la reconnaîtront facilement) est une réinterprétation de “Ça arrive à tout le monde”. Telle qu’on la voit, elle n’est pas encore tout-à-fait cuite,
Le cochon d’Avignon en train de mijoter Lire la suite »
Mon ami Jacques Langlois, dont j’ignorais qu’il fût un lecteur assidu du télégramme de Brest, m’envoie cet article (telegramme.com 27 juin 2010), intitulé “Amendement Le Fur: le serment du cochon mobilise”, que je reproduis ci-après: Hier matin, une centaine de personnes, hostiles à l’amendement Le Fur sur les élevages porcins ont déposé des algues vertes
Le serment du cochon Lire la suite »
L’homme lézard me fait penser au travail de Charles LeBrun (XVIIIè siècle). Qu’est-ce que l’apparence physique d’un homme dit de son caractère? Et pour approcher cette question, à quel animal ressemble-t-il? On a appelé ça la physiognomie zoologique à l’époque. Les dessins étaient saisissants. Mais aujourd’hui, on pourrait partir du portrait de n’importe qui pour
Quand on lui posait la question : « Pourquoi écrivez-vous ? », Albert Cossery répondait : « Pour que quelqu’un qui vient de me lire n’aille pas travailler le lendemain »… L’écrivain égyptien (1913-2008) a vécu pendant soixante ans dans le même hôtel du quartier Saint Germain à Paris. Je n’ai jamais rien lu de lui, mais ce n’est sans doute
Albert Cossery Lire la suite »
C’était le 28 juin, un dimanche à la campagne, organisé par deux amis originaires du même village de l’Yonne. Toute la journée, une forte pluie était tombée sur la fête, mais on avait mangé, ri et bu, on était même allé se promener dans la boue du chantier du futur TGV qui allait passer non
On m’a demandé de rendre compte d’une soirée consacrée à l’Afrique et à la Modernité qui s’est récemment tenue au théâtre du Rond-Point. Je reprends ci-dessous ce petit texte, non sans y ajouter un lien vers Kodjo… AME WU GA Ame wu ga, en langue ewe (parlée au Togo et au Ghana), veut dire :
C’était le soleil du solstice d’été, vu à travers le hublot d’un avion. Il se couchait lentement. Baudelaire murmurait à ma mémoire : ” Et le soleil, le soir, ruisselant et superbe Qui, derrière la vitre où se brisait sa gerbe Semblait, grand oeil ouvert dans le ciel curieux Contempler nos dîners longs et silencieux…”
Soleil de solstice Lire la suite »
