Jean-Pierre Arbon

Goélette

Nous avons la chance de passer une journée à caboter sur une goélette dans les Cyclades. Une journée de carte postale : le ciel, le soleil et la mer, comme chantait François Deguelt. Baignade, farniente, tatziki et poisson grillé. Un enfant de trois ans est parmi nous. Pris soudain d’une paradoxale nostalgie de Paris, il

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Les malappris

Il y a trois ans, j’avais publié sur ce blog une esquisse de chanson intitulée Pas vus pas pris. C’était en réalité la troisième ou quatrième version d’une chanson commencée deux ans auparavant. J’en étais moyennement content, et les choses, comme pour tant d’autres chansons, auraient pu en rester là, mais certains titres travaillent, comme

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A 185, je ralentis

Il court avec son smartphone autour du bras et une montre connectée à son poignet, torse nu, dans la grande chaleur, et transpire abondamment en compagnie de deux amis. Au moment où nos routes se croisent je l’entends confier à ses compagnons d’effort : « No souci, les mecs : à 185, je ralentis… » Parle-t-il en km/h

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Chaleur et cri

Alors qu’une chaleur infernale s’abat sur la France, voici que les courbes des températures d’une (véridique) carte météo révèlent son effrayant visage, qui ressemble à celui du Cri d’Edvard Munch. À la fin du XIXè siècle, Edvard Munch notait : « L’appareil photo ne peut pas concurrencer le pinceau et la palette tant que l’on ne

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Ippon rhétorique

Je ne suis pas du genre bavard. J’ai un goût pour les argumentations concises. Évidemment, tout le monde n’est pas comme moi, et comme je suis un garçon plutôt courtois et poli, il m’arrive de me laisser piéger dans des conversations terriblement ennuyeuses. Lorsque je ne parviens pas à m’en dépêtrer, et que ma patience

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