Ce que j’ignorais totalement, à part donc le fait qu’il était américain et se prénommait Vince, c’était qui pouvait bien être cet homme que l’on voit (de trois-quarts arrière) m’écouter attentivement sur la photo. A la vérité, si je l’avais su, je crois que j’aurais eu un sacré trac.
Le moment musical terminé, il est venu vers moi, presque timidement, et nous nous sommes mis à parler en buvant un verre. Il me dit quelques mots très gentils sur mes chansons, tout en s’excusant de ne pas parler suffisamment bien le français pour pouvoir apprécier mes textes. Je lui demandai s’il travaillait dans la musique. Un peu, oui, me dit-il. Surtout la mise en scène de spectacles. Il a fallu que j’insiste pour découvrir que les gens avec qui il avait travaillé s’appelaient entre autres Björk, Michael Jackson, et Madonna, et qu’il vient de réaliser la mise en scène du dernier spectacle du Cirque du Soleil, consacré à Elvis Presley, qui sera créé ce mois-ci à Las Vegas…
Si vous êtes curieux d’en savoir plus, tapez son nom sur Google. Il s’appelle Vincent Paterson.
J’ai eu la chance d’assister à cette rencontre sur la plage de la Meta au bord du pacifique. Meta avait allumé un grand feu sur le sable à la nuit tombant. On s’est reserré autour de toi et tu as
chanté “ll pleut au paradis” à la guitare ; les notes s’envolaient happées par le grondement incessant de l’océan. C’était magique. Vince était trés attentif. Il a dit qu’il aimait tes mélodies et
ta voix. Il a posé des questions sur ton parcours ; on a parlé de “Pornella Candy” (ou Web love story), la comédie musicale que tu as écrite avec Michel Béra. Je crois que notre amie, “la fée
Meta”, lui en avait déja dit un mot.