Les fastes du couchant

Pour mon concert du 16 décembre à l’Européen, j’ai décidé de dire quelques textes pour accompagner certaines de mes chansons.

J’ai donc cherché dans les oeuvres de Leopold Sedar Senghor un poème qui pourrait prolonger la chanson “Senghor à Bel Air”. J’ai choisi Joal, extrait de Chants d’Ombre, où le jeune Senghor, marchant “le long des jours d’Europe”, laisse éclater la nostalgie de son Afrique natale. Il y parle des rhapsodies des griots, des festins funèbres, de la danse des filles nubiles, et des “fastes du Couchant, où Koumba N’dofene (le dernier roi des Sérères, la tribu de Senghor), voulait faire tailler son manteau royal”.

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