Le mol et le dur

On apprend qu’un bateau, nommé le MOL, s’est plié en deux dans l’océan Indien avant de sombrer avec ses quatre mille conteneurs. N’aurait-il pas mieux valu qu’il s’appelât le DUR ?

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Ce malheureux navire me remet en mémoire une petite chanson que j’avais écrite avec mes amis d’HEC pour combattre l’ennui d’une étude de cas assommante. On était, à l’époque, au tout début des containers, qu’on n’avait pas encore francisés en conteneurs, et l’on nous demandait de calculer les coûts comparés de différentes solutions de transport de marchandises entre l’Europe et l’Outremer. Le couplet disait quelque chose comme: Le container / C’est l’avenir / Le container / L’avenir prospère / C’est la plus belle de toutes les inventions / Pour importer nos importations / De Nossi-Bé / A Madagascar / Le container / C’est l’avenir car / C’est la meilleure de toutes les solutions / Pour exporter nos exportations. Le tout sur un air de biguine, plein d’entrain tropical.

Hélas ! Avec le MOL, ce bel optimisme a fait plouf !… (Mais peut-être avait-on embarqué à son bord quelques conteneurs de trop).

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