La finance sans méningite

On s’interroge régulièrement sur la puissance de la finance internationale, et sur les moyens de freiner ses excès. Je livre à nos gouvernants ces quelques réflexions, qui montrent que le problème ne date pas d’aujourd’hui, et pourraient suggérer des pistes de solutions.

De Talleyrand, homme politique français (1754-1838)
Les financiers ne font bien leurs affaires que lorsque l’Etat les fait mal.
Ah ! Les états seraient-ils mal gérés?
De Michel Audiard, dialoguiste et cinéaste français (1920-1985)
Un financier, ça n’a jamais de remords. Même pas de regrets. Tout simplement la pétoche.
Encore faut-il la leur donner (la pétoche).
De Robert W. Sarnoff, homme d’entreprise américain (1918-1997) 
La finance est l’art de faire passer l’argent de mains en mains jusqu’à ce qu’il ait disparu.
Mais évidemment pas disparu pour tout le monde…
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Enfin, j’aime particulièrement cette réflexion de Paul Laffitte, financier et éditeur français (1864-1949), tirée de son ouvrage Jeroboam ou la finance sans méningite :
Un idiot pauvre est un idiot ; un idiot riche est un riche.
Il ne faut donc pas, par définition, prendre les financiers pour des imbéciles.
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