L’ocnophile et le philobate

Michael Balint, psychanalyste anglais d’origine hongroise, a proposé de diviser le monde entre “ocnophiles” et “philobates”.

L’ocnophile (je tire mes informations d’un article de Marie Boutrolle paru dans la revue Gestalt en 2003), est celui qui n’a aucune liberté par rapport à son objet d’attachement. Le philobate est celui qui connait le frisson dans la prise de distance par rapport à ce même objet.

Tout ceci est un peu obscur, mais si j’ai bien compris, et pour prendre un exemple qui parlera à tous mes lecteurs, vis-à-vis du corps des femmes, Robert d’Arbrissel est un parfait philobate. Tiger Woods, lui, est l’archétype de l’ocnophile, dont on nous dit que le monde “est structuré par la proximité physique et le toucher”.

Dans le cas du célèbre golfeur, le nombre de ses maîtresses ne serait pas la manifestation d’un donjuanisme de plus ou moins bon aloi, comme on aurait pu croire dans un pays latin, mais d’une véritable dépendance. D’ailleurs, on vient de le soigner pour ça, au même titre qu’un alcoolique ou qu’un héroïnomane. La cure a dû être sévère et éprouvante, puisqu’on l’a contraint de passer sans ménagement de dix-huit trous par jour à zéro.

 

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jacques langlois

…Et le printemps arbonien continue de plus belle (?). Ah, ces poètes…