L’escargot et le sexe du jardin

Le surréalisme (et l’inconscient psychanalytique qu’il révèle souvent) peuvent surgir non seulement dans des études qualitatives, comme évoqué hier, mais aussi au coin de la rue. Il suffit de tendre l’oreille. Florence Lautredou racontait récemment sur son blog qu’elle avait croisé, rue de Fleurus, un homme qui marchait au centre de la chaussée en direction du jardin du Luxembourg, empêchant le passage des voitures, et affirmant d’une voix forte aux conducteurs qui le klaxonnaient qu’il ne dévierait pas, car il se trouvait « bien dans l’axe du sexe du jardin ». L’axe du sexe : l’allitération est admirable. J’aimerais pouvoir m’en servir dans une chanson (encore que ce ne soit guère évident à placer…)vaux-le-vicomte-les-jardins92.jpg

Dans un autre genre, j’ai surpris cette bribe de conversation entre une femme et un homme (que j’ai supposé être son mari) :
Elle : – Qu’est-ce que tu dirais si je m’habillais comme un escargot ?
Lui (interloqué) : – Qu’est-ce que tu veux dire, t’habiller comme un escargot ?
Elle : – Je veux dire, porter des trucs tout raides et qui bavent

 

http://www.florencelautredou-leblog.com/page/accueil/l-esprit-des-lieux/–bien-dans-l-axe-du-sexe-du-jardin—–857.html

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Jacques Langlois

Sûr que le gastéropode ne s’habille pas en Prada, que cet hermaphrodite ne suit pas la mode d’Hermès, que colimaçon ne rime pas avec fashion…
Quant à l’homme scotché au milieu de la rue de Fleurus, disons qu’il devait être un peu au bout du rouleau!