Je profite de cette période de fêtes, marquée, pour les plus heureux d’entre nous, par quelques jours oisifs et des moments alcoolisés, pour reproduire ici une pensée de Charles Bukowski, que même les plus libéraux de mes lecteurs auront du mal à ne pas trouver frappée au coin du bon sens :
« Mais comment pourrait-on être content d’être réveillé tous les matins à 6h30 par un putain de réveil pour sauter hors du lit, avaler un café, pisser, chier, se brosser les dents et les cheveux, s’habiller, et se taper les embouteillages afin de se rendre dans un endroit où vous vous crevez le cul pour remplir les poches de quelqu’un d’autre, lequel quelqu’un, en plus, vous demande de dire merci ? »
On peut la voir comme un prolongement de mes réflexions sur Ferré et les cons.
Si la société ne propose pas d’autre alternative à l’individu qu’une vie malheureuse ou malhonnête, c’est sans doute qu’elle n’est pas si bien “organisée” que ça…
Ne pas être content de travailler ainsi, on peut le comprendre mais que faire d’autre dans le cadre d’une société organisée ? Mendier ? Voler ? Mourir de faim ? A moins de “posséder un talent” tout en se rappelant la phrase de Brassens qui nous dit qu’un “don sans technique n’est qu’une sale manie”…