Allongé dans mon lit, attendant l’aube, mon smartphone en guise de calepin, je suis à l’affût d’une idée pour mon blog. Rien. Celles qui passent ce matin sont trop vaines, trop triviales, ou alors trop chétives : fragiles, labiles, comme des bancs de brume. Si j’essaie de jeter un mot sur l’une d’elles, le mot retombe, vide et plat, comme un filet qui a manqué son but. Tout m’échappe, tout s’éparpille. Je ne ramène que du vent.