Le haïku du Pirée

Un coup de vent.
Je porte mes pensées vers cette voile d’un bateau du Pirée dont un ami m’a fait récemment cadeau, une chevelure dessinée dépeignée par le vent.
C’était une phrase qu’il avait lue inscrite sur un bateau, qu’il me plait ici d’écrire comme un haïku.

Sur la proue je t’ai dessinée
Et quand gonflent les voiles
Par le vent je te vois dépeignée

© Brigitte Capliez

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