Pierre Perret, ou la femme adultère

Cranach l’ancien: le Christ et la femme adultère

Pierre Perret a publié un droit de réponse dans le Nouvel Obs, qui ne m’a pas vraiment fait changer d’avis sur l’affaire du “Pot aux roses” qu’un article de Sophie Delassein avait révélé.
Il y accuse avec une certaine morgue la journaliste de l’avoir diffamé. Mais il avoue aussi avoir touché à la Femme adultère, celle de Federico Garcia Lorca, en l’occurrence (ah! ces “cuisses fuyant comme deux truites vives…”), sans toutefois reconnaître que son emprunt va plus loin que ce qu’il veut bien confesser.
Il est triste de voir cette histoire menacer de dégénérer en insultes, assignations en justice et métaphoriques lapidations. Alors, puisque femme adultère il y a, pourquoi ne pas suivre un exemple célèbre, et dire (en désignant d’ailleurs aussi bien Sophie Delassein la journaliste que Pierrot le chanteur): que celui qui n’a jamais pêché lui jette la première pierre.

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