On vérifie ainsi concrètement l’idée qu’Internet est un fantastique outil d’information, de culture et de connaissance, mais qu’il fonctionne d’autant mieux qu’il y sera question de sexe, d’humour ou de sensationnel (et à condition de ne pas trop se prendre la tête puisqu’il s’agit de rester au-dessous de la ceinture).
J’effectue donc aujourd’hui un test de contrôle: puisque l’expression poils de cul évoque de façon subtile et raffinée un mélange de sexe et d’humour, et que sa juxtaposition à n’importe quel autre substantif constitue en soi une promesse de sensationnel, je l’accole ici au mot blog. Si ça fait à nouveau grimper les compteurs de fréquentation, j’utiliserai peut-être systématiquement poils de cul comme signature.
Par exemple, en choisissant un mot dans les titres de mes récents billets, cela pourra donner :
Mausolée et poils de cul
XVIIè siècle et poils de cul
Il y aura d’ailleurs de quoi faire. Une rapide recherche sur ce dernier sujet m’a amené sur un blog qui s’appelle (comme par hasard) “sexe, love’ n gaudriole”, où l’on apprend que si la vogue de la plume d’autruche remonte au XVIIè siècle, c’est que celle-ci est réputée pour prodiguer des sensations “aussi douces qu’une caresse de cils”. Comme les cils sont en général malheureusement trop courts pour pouvoir bien se caresser partout, on inventa l’ingénieux “fouet anal en plume d’autruche”, dont je joins la photo, et sur le mode d’emploi duquel je ne m’étendrai pas ici. (On nous avertit cependant de “prendre garde à ne pas répandre de lubrifiant sur les plumes”).
…Alors? Résultat de l’audimat de ce jour après ce titre accrocheur? Combien de papillons attirés par la nouvelle lanterne rouge du web? Mieux qu’avec ” Noir Désir”? Vas-tu renommer ton blog “Fessebook”? Tant de questions sans réponses et dire qu’il va falloir dormir là-dessus, poil au c…