Harry et René n’est pas une chanson engagée, et ne se situe pas sur ma face XVIIè, puisqu’elle est totalement de moi.
Plusieurs lecteurs (et auditeurs) de ce blog m’ont dit qu’ils aimaient beaucoup cette chanson, sans toutefois être certains d’avoir perçu tous les jeux de mots qu’elle contient. Je leur en livre donc ici les paroles, non sans attirer leur attention sur la difficulté bien connue qu’à l’écrit un jeu de mots, qui est un double sens, ou une homophonie, perd cette duplicité au profit d’une seule des deux transcriptions possibles. Ce genre de textes est donc souvent moins goûtu à l’écrit qu’à l’oral. La solution consiste à revenir à la lecture telle qu’on la pratiquait avant Saint Ambroise, c’est-à-dire (pour ceux qui ne suivent pas mon blog de manière assidue) : à haute voix. Etant donnée la nature du texte, ce retour à la manière antique devrait pouvoir se faire sans dommage pour la spiritualité de chacun 😉
Etaient bons amis
Et René qu’était gai rêvait
De se faire Harry
Harry ahuri
Quand il apprit ça
S’offrit un couscous garni
C’est tout Harry, ça !
René fit le guêt
Sans rire jour et nuit
Il guetta ô gué ô gué
Et mata Harry
Haro sur Harry
Crac hue boum boum boum
Harry chéri on s’marie
Et pacs nobiscum
Il s’épila le nombril
Et la barbe à ras
Il parada dans Paris
Harry à son bras
Mais voilà que dans un bar
Un reubeu s’éprit
Ah ! non, tu me tues Omar
Si tu m’ôtes Harry
Enfin bref un jeudi
(Et je dis pas tout)
Harry dit : – René j’te renie
I am through with you
Dès qu’il l’entendit
Déblatérer ces mots
René cria : -Mais Harry
Tu n’es qu’un chameau
Solo
Il est né René
Et puis il est mort
Et puis il est re-né, René
Puis il est re-mort
Oh ! Quelle vie effrénée
Quel charivari
Car pour finir René renaît
Et Harry a ri !
Hi ! hi ! hi ! hi !
mata a ri en lisant cela d’autant plus que dans mes amis bdistes se trouve l’histoire hilarante d’un bouc gai qui fait le guet et se bat contre des otaries (non en fait des pingouins)
René, qui était bien né, était parfois un peu marri des manies d’Harry. Il l’avait averti: “je ne t’emmène plus au club si tu rotes, Harry”!