Paître et avoir pété : V. Le coup du kangourou

Je pensais en avoir fini avec cette série pétaradante, eh bien non !

Yolaine de la Bigne l’avait annoncé le 19 mars à l’Essaion, et le journal «le Monde» en date du 5 avril reprend l’info : il faut désormais s’intéresser au kangourou. Car si le kangourou pète et rote comme tout le monde, lui au moins le fait sans émettre de méthane.

Cette découverte a donné l’idée à un certain Athol Klieve, chercheur dans le cadre du «programme anti-méthane» (sic) de l’état australien du Queensland, de remplacer dans la panse des bovins leur calamiteuse flore intestinale par celle des kangourous, beaucoup plus compatible avec le maintien d’un environnement thermiquement et olfactivement acceptable.

Un des avantages de lire le Monde en ligne par rapport à sa version papier, c’est qu’on peut y trouver les réactions des lecteurs. Il y a là matière à réjouissances. Exemples : 
•    pourquoi ne récupère-t-on pas le méthane directement au cul des vaches pour se chauffer ou produire de l’électricité, au lieu de lécher les bottes de Poutine pour son gaz ? (Considération géopolitico-écologique anonyme)
•    ça marchera aussi pour les êtres humains ? (signé : un usager de petite taille des transports en commun)
•    il serait encore plus intéressant de leur faire péter de l’oxygène… (Roger S. de Brest)

Enfin, un certain Jacques L. (est-ce celui que je connais ?) nous rappelle cette pensée qu’il attribue à Lao Tseu, cher à tous les tintinologues : “Qui ne pète ni ne rote risque l’explosion”.

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anonyme

pour en finir avec les pétarades il faut faire comme MAUPASSANT dans le conte LA TOUX :trouver un “synonime élégant” au mot pet (que d’ailleurs il n’emploiepas ) puIsque durant tout le conte ll n’usera que du verbe tousser en précisant:lLA TOUX DONT IL S’AGIT NE VIENT PAS DE LA GORGE. LA censure des juges de TOULOUSE DEVENANT SANS OBJET