Le génie de Verlaine : troubler le temps. Les verbes de ses vers ne concordent pas. Le passé s’actualise, le présent se dissout dans l’imparfait.
Les spectres du colloque sentimental, « leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles, et l’on entend à peine leurs paroles », mais ils ne sont plus là, ni le poète, après leur passage le grand parc est plus solitaire et glacé que jamais, et leurs paroles, en fait, la nuit seule les entend.
Il arrive aussi que le futur percute violemment le présent, le pulvérise. « Et vraiment, quand la mort viendra, que reste-t-il ? » : je ne connais pas de raccourci plus saisissant, plus cataclysmique que celui-ci.
Avec ses vers, il manque le bas… et ne me dis pas que ce post vole…
Avec tant de poésie et de délicatesse tu as chanté la nostalgie de vieillir sous l’averse tourangelle, je ne m’attendais pas à ce qu’elle se métamorphose en un autre lieu en une douleur visionnaire
et angoissante de mourir.