
Amaury Blanchard était en effet beaucoup mieux qu’un remplaçant: c’était le batteur de Renaud, de Gerald de Palmas, de Patricia Kaas. Un type d’une précision absolue, capable de tenir sans bouger n’importe quel tempo.
C’était un vieux complice de Gérard Prévost. Ils avaient joué ensemble sur plusieurs tournées de Renaud au temps de sa gloire, de la fin des années soixante-dix au milieu des années quatre-vingts. Ces deux-là avaient véritablement connu tout le monde dans le show-biz à l’époque. Voyager avec eux pour aller donner un concert quelque part devenait ainsi, par la magie de leurs souvenirs, un voyage dans le voyage, un défilé de noms célèbres et oubliés, un crépitement d’anecdotes drôles, cocasses, ou sordides, et l’écoute de ces évocations me plongeait dans une sorte de nostalgie joyeuse qui s’accordait étrangement aux paysages de montagnes enneigées ou de campagne pluvieuse qui glissaient derrière les vitres du train.
J’aime beaucoup Amaury. C’est un homme d’une sensibilité extrême, un révolté, un contestataire généreux. Ça s’entend, et quand il joue, les pulsions de sa violence se transforment en rythme et en beauté.
Qui a dit que Amaury est faché ?
J’ai rencontré Amaury Blanchard c’est une personne raffiné avec beaucoup de classe et de gentillesse .Il écoute analyse te conseille mérite la reconnaissance des grands.
Et surtout à être connu ….
Grand Yannick Orléans