Une amie, nous accueillant récemment dans sa maison de Provence, nous a préparé une spécialité régionale : de l’épaule d’agneau accompagnée d’épeautre, une céréale cousine du blé mais traitée en l’occurrence comme du riz.
Ce plat m’a plu dès son nom, qui suggère l’idée d’une cuisine poétique, où les mets s’accorderaient en fonction de leur consonance.
Mon épouse, un peu jalouse, dirait – si elle lisait ce billet – que le poète gastronome aurait pu s’arrêter sur son jarret (sans arête!).