Nous avons pris récemment le train pour Amou. Juste avant le départ, le contrôleur procède aux annonces d’usage : « Bienvenue à bord de notre TGV, notre départ est imminent »,
Dix minutes s’écoulent, nous sommes toujours à quai.
Le contrôleur reprend la parole : « Mesdames et messieurs, en raison de l’absence inexpliquée du conducteur, le départ de notre train est retardé. Merci de bien vouloir patienter. »
Personne ne s’est énervé dans le wagon. C’était juste après le crash de l’avion de la Germanwings dans les Alpes, et tout le monde pensait peut-être, comme moi, que si le conducteur avait eu un coup de mou et préféré aller se suicider ailleurs, il avait bien fait.