Etoiles amolloises

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Photo E. Ruas

Nous avons fait les balances l’après-midi sous un soleil de feu. Puis cinq à six cents personnes ont pris place dans l’enceinte des arènes d’Amou, au bout de cette journée d’intense chaleur. Et le concert a commencé.

Mon enfance m’a fait tressaillir. Ce lieu dans lequel je jouais, je n’avais pas réalisé à quel point il était gorgé d’elle. En quelques minutes le ciel est devenu d’un bleu infiniment profond, et quelque chose de particulier s’est posé sur moi, sur la scène, sur les sièges et les gradins à l’affluence inattendue, sur le moment que j’allais vivre : un charme doux et puissant, une nostalgie rayonnante, une sorte de grâce. J’ai convoqué publiquement, à voix haute, quelques figures tutélaires de mes jeunes années, sous la protection desquelles je me suis placé : des figures d’Amou : Joseph Ducasse mon grand-père, René Lalanne, Marguerite Coudanne, Jean Carrère.

La nuit est tombée pendant mon tour de chant. A la fin d’une chanson, j’ai levé les yeux vers la cime des platanes. Elle découpait dans le ciel un ovale qui faisait écho à celui de l’arène. Quatre étoiles y scintillaient.

Guillo-170812-c-E-Ruas.jpg

 Guillo / Photo E. Ruas

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arbon

Merci beaucoup pour ce message ! 

Je suis très heureux que vous ayez passé un agréable moment à Amou, surtout si vous êtes venue spécialement. A très bientôt j’espère… et merci aussi facebook !

ZORTEA

Bonjour, une fan facebookienne était là aussi !! J’ai passé un merveilleux moment sous ce ciel étoilé, à vous écouter. J’avais à côté de moi deux dames âgées, qui ne tarissaient pas d’éloges sur
vous et qui semblaient très fière qu’un enfant du pays ait aussi bien réussi. Elles m’ont aussi semblé un peu perplexe parfois quant à certains textes ^^… Merci.

cafardages

émouvant tout simplement

arbon

merci Augustin, merci Juliette…

Tout compte fait, je vois bien ces quatre étoiles avec la tête des enfants Gaillard

Gaillard

Que ces quatre étoiles continuent à t’accompagner dans cette belle aventure qu’est la tienne. Nous n’étions pas là physiquement, mais peut être des petites voix comme celle de mon Augustin te
sont-elles parvenues. Il nous a fait un grand concert avec Juliette vendredi soir en criant à tue tête “c’est nous Jean-Pierre”