Autoportrait en canard

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Voici le clip de Plumes, fait maison, rustiquement. J’y ai pris du plaisir. J’aime beaucoup cette chanson, qui dessine mon autoportrait en canard. Ce n’est pas que je me complaise dans la contemplation de moi-même, c’est surtout que mes amis musiciens Scott, Pascal et Patrick ont été inspirés dans les arrangements, fluides à souhait.

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Jacques Langlois

Pas de “coi”!

arbon

Eh bien, mon ami, quel éloge !

J’en reste coi.

Merci

Jacques Langlois

Il y a incontestablement un ton, un style Arbon. Les familiers de ce blog le savent aussi bien que moi. J’écris donc pour celles et ceux qui passeraient ici par hasard.
J’ai la chance – contrepartie d’un âge qui s’avance (et donc d’une vie qui recule) – d’entendre Arbon depuis plusieurs décennies, bien avant qu’il fasse son métier de cette activité longtemps
réservée aux cercles familial et amical. Et j’ai toujours été sensible à cette catégorie de chansons dans laquelle il excelle. Plutôt autobiographique (mais pas trop pour que d’autres s’y
reconnaissent); un peu mélancolique (mais sans insistance). Le tout sur un air qui n’a d’abord l’air de rien, mais qui s’incruste aussitôt au plus profond de notre mémoire pour n’en plus
sortir.
Certaines de ces créations ont déjà été pressées pour un album; d’autres sont inscrites parfois au programme des trop rares récitals. Beaucoup d’autres, parfois très anciennes, attendent encore ces
honneurs. Mais toutes à mon sens sont la vraie signature de l’artiste.
Bien sûr, il est des textes d’Arbon en apparence plus ambitieux, rameutant la métaphysique, la philosophie, la littérature au service des idées foisonnantes de notre poète gentiment anarchisant.
Ils n’en sont pas mieux écrits pour autant que la chanson qui nous occupe aujourd’hui. Mieux, les premiers paraissent parfois un peu fabriqués (avec talent, certes) quand celle-ci, par sa
simplicité et sa sincérité finales, sait cacher les efforts qu’elle a exigés et qui ne sont pas moindres. Et elle n’est pas moins profonde non plus. L’image de départ ferait craindre la banalité,
tant elle est usée: elle prend au contraire tout son sens ici et le reste en découle tout naturellement.
Quant à la mélodie -il est vrai fort élégamment habillée par les trois compères musiciens – , elle s’accorde si bien au propos que les mots de “balade” et de “ballade” m’y paraissent associés pour
accompagner cette promenade au fil de la vie.

arbon
Jacques Langlois

…Ah! ce “rêve de dunes” vers 1’50!