Ils étaient trois hérons dans le ciel de Paris. La saison s’avançait à peine. Nous marchions, ils volaient. Ils volaient sans se déplacer, pour le plaisir, celui de déployer leurs ailes, de frôler la cime des grands arbres, de jouer à se poursuivre sur fond d’un ciel devenu doux.
Et nous, la tête en l’air, à essayer de les suivre en les regardant tournoyer, nous transposions en deux dimensions plates, sur le sol du parc, les arabesques de leur danse.