Je poursuis, avec Tartares, la publication d’extraits de mon concert au New Morning. La chanson, c’est le moins qu’on puisse dire, est d’actualité.
Réfugiés / migrants / envahisseurs : le spectre de réactions est large. Qu’on en considère la masse anonyme, et on a peur, on cherche à s’en protéger. Qu’on se mette à voir dans cette masse des personnes, et derrière les personnes des victimes, et même des victimes innocentes (cas exemplaire de l’enfant syrien noyé sur un rivage), alors nos coeurs se retournent, et nous avons envie d’aider.
Il nous faut chercher, tous, à opérer ce retournement. Chercher les personnes, chercher les regards, trouver dans celui qui est face à nous celui qui est comme nous.
Je renvoie aussi au commentaire que j’en avais fait il y a un an et demi.