Cet été, en lisant L’usage du monde de Nicolas Bouvier, je suis tombé en arrêt sur une phrase (Bouvier, qui compose un récit de voyage, constate qu’il n’a rien consigné depuis quelques jours, et s’en explique en reprenant la plume) : « Si je n’étais pas parvenu à écrire grand chose, c’est qu’être heureux me prenait tout mon temps. »
Cette phrase disait quelque chose qui sonnait très juste et qui, surtout, me ressemblait ; de sorte que j’ai fini par m’approprier le propos en le généralisant :
Si je n’ai pas fait grand chose, c’est qu’être heureux me prenait tout mon temps.
Ça pourrait me servir d’épitaphe.
Heureuse de vous savoir heureux, pépite inestimable de la vie!
J’adore . Si tu permets , je m’en servirai bien d’épitaphe aussi!
avec sabine de la ville huchet nous lisons ton mot qui nous émeut grandement. nous sommes en montagne pour 3 jours. hier randonnée…très raide…j’en ai bavé…et je pensais très fort à vous et vous confiais à nos amis de l’au delà .au retour nous nous arrêtons à lourdes. amitiés de nous deux.
sabine rohfritsch.
Quelle chance de pouvoir plaider de la sorte! Bonnes bises à vous deux de notre bled normand!