Cheveux blanchis silhouettes pâles
Ils débarquent de ta jeunesse
Ces vieux amis
Tu vois leurs ombres longues s’étendre
D’un bout à l’autre de ta vie
Des paysages que tu ignores
Brillent au fond de leurs yeux
Des souvenirs pleins de poussière
Sont accrochés à leurs chaussures
Vous aviez été si proches
Et voici qu’après tant d’années
Vous tentez de vous rejoindre
Mais une distance est là
Entre vous
Que vos mots prudents, tremblants
Ne parviennent pas à combler
La peur des retrouvailles vous entrave
Celle de n’être pas comme ces vieilles écorces
Qui redeviennent de jeunes pousses
Celle de ne pas savoir comment
Franchir les non-dits de vos mémoires closes
Pour jaillir gais et neufs du passé
Et ressusciter la musique
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