Prêteur sans gages

Dans le cadre d’une affaire personnelle, j’ai eu besoin de dicter à mon ordinateur un contrat de prêt en m’inspirant d’un contrat-type trouvé sur Internet. Je découvre à la relecture que « le prêteur s’engage » est devenu « le prêteur sans gages », que le « bien à prêter » s’entend « bien apprêté », qu’un prêteur peut occasionnellement être un traiteur, et que, bien qu’il soit difficile de trouver la moindre trace de passion dans cette affaire, « en cas d’usurpation » se lit « en cas de surpassion ».

Gageons que les logiciels de reconnaissance vocale ont encore quelques progrès à faire, et que pour ma part je devrais peut-être apprêter ma diction.

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