Ils sont partout chez eux, les amoureux, partout chez eux, éternellement. Ils sont les enfants du temps qui passe, bercés par lui, portés par lui. Les jours et les nuits les irriguent, leurs cœurs battent comme la vie, et le pays qu’ils habitent, ils l’explorent toujours, bras dessus bras dessous, jusqu’au bout de leur peau, là où leurs lèvres se rejoignent et où les rêves palpitent, pour eux seuls, sous le regard de tous.
Le baiser de l’hôtel de ville © Robert Doisneau