13 janvier 2015 – Paris – La Fontaine / Brassens
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Je téléphone à une petite entreprise, avec laquelle je suis en relation deux ou trois fois par an. Je demande à parler à la dame qui s’occupe habituellement de mon dossier. Mon interlocuteur m’annonce qu’elle est partie à la retraite. – Ah ! dis-je, j’espère qu’elle est heureuse d’avoir du temps pour elle. Il me
– A quoi te sert, Socrate, d’apprendre à jouer de la lyre puisque tu vas mourir ? – A savoir jouer de la lyre avant de mourir. * Les réponses tautologiques sont parfois d’une insondable profondeur. * Platon, cité par P. Lemarquis, Sérénade pour un cerveau musicien, éd. O. Jacob, Paris, 2013.
Je me souviens qu’à quinze ans j’ai été très en colère contre Bernard Moitessier, dont j’ai déjà parlé. Il participait à la première course autour du monde à la voile, il avait descendu l’Atlantique, traversé l’océan indien, puis le Pacifique, il était largement en tête et remontait l’Atlantique vers Plymouth, Angleterre, lorsque la radio annonça
En colère à quinze ans Lire la suite »
Le panneau est rédigé en espagnol, mais ça fonctionne aussi en français : la classe travailleuse n’a pas de travail la classe moyenne n’a pas de moyens la classe supérieure n’a pas de classe On pourrait appeler ça la chute des classes. Ce qui est moins sûr, c’est l’affirmation de départ : « Nous vivons
La chute des classes Lire la suite »
J’ai entendu à la radio un soi-disant expert qui, commentant les résultats d’une entreprise, en qualifiait le déficit d’« abyssinal ». J’en ai conclu que cette société faisait de très mauvaises affaires en Ethiopie. J’ai par ailleurs néanmoins supposé qu’un poisson abyssal pouvait fournir une bonne image de la laideur et du caractère effrayant d’un
© Tireman Bifurquons, donc. Il suffit de prendre le chemin de l’Auvergne, et de quitter la grand’route pour monter dans la montagne. C’est là, à l’écart, dans un village de soixante habitants, que se trouve l’Arthé Café. Marc et Maï sont les maitres du lieu. Tous les dimanches, une assemblée restreinte mais fervente d’amateurs éclairés
La scène se passe au pied de l’Acropole, à Athènes, vers la fin du Vè siècle av JC, un matin d’été. Deux hommes marchent sur la route. Ils parlent, quand soudain l’un interrompt l’autre, et dit : – Quittons ici la route, et suivons l’Ilissos. L’Ilissos est un petit cours d’eau qui traverse leur chemin.
Je n’ai découvert que très récemment le remarquable travail de Gilles Esposito-Farèse, chercheur en physique théorique au CNRS et à l’Institut d’Astrophysique de Paris. Je ne parle pas de son travail de physicien, auquel j’aurais certainement du mal à comprendre quelque chose, mais de son oeuvre d’anagrammaticien, c’est-à-dire de créateur d’anagrammes. (Cette activité, pour des
Pour mon slip, changer à Asile Tarzan Lire la suite »
Nous n’avons pas connu le supplice De l’esclave, du galérien La souffrance crue de l’effort Les heures abruties Le fouet qui claque La main qui saigne Le cri qui transpire et stridule Le cœur qui cogne dans sa boite Les tympans qui sifflent et crèvent L’esprit tuméfié qui se tait et La chute lourde Sur