Je tĂ©lĂ©phone Ă une petite entreprise, avec laquelle je suis en relation deux ou trois fois par an. Je demande Ă parler Ă la dame qui s’occupe habituellement de mon dossier. Mon interlocuteur m’annonce qu’elle est partie Ă la retraite.
– Ah ! dis-je, j’espère qu’elle est heureuse d’avoir du temps pour elle.
Il me répond :
– Nous le saurons quand elle aura fait cent fois le tour de son appartement.
– En effet… bredouillĂ©-je. Je commençais Ă peine Ă imaginer la retraitĂ©e nouvelle batifolant Ă la terrasse des cafĂ©s, que l’instant d’après, je la vois triste, dĂ©soeuvrĂ©e, agitĂ©e, toute pareille Ă une ourse en cage.
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