Ainsi donc Volkswagen, Audi, etc. (et probablement beaucoup d’autres) truquaient les données de leur moteurs diesel lors des tests auxquels ils étaient soumis. Cris scandalisés de tous. Amende record encourue.
Mais « truquaient », vraiment ? Si j’ai bien compris, comme les fabricants connaissaient les paramètres des tests, ils ont conçu un logiciel qui optimisait les émissions des moteurs dans ces conditions spécifiques d’utilisation. Moi, ça me fait penser que quand j’allais à un examen, ou un entretien d’embauche, je m’habillais bien, beau costume, jolie cravate. Ou que quand une femme se rend à un rendez-vous, souvent elle se maquille, rouge à lèvres, rimmel, pour qu’on la voie sous son meilleur jour. Bref, qu’il est naturel, lorsqu’on est évalué ou qu’on cherche à plaire, de faire l’effort de présenter bien.
Dans cette histoire, on découvre que les voitures se comportent comme leurs propriétaires, et qu’en utilisation courante, il arrive que, comme leurs propriétaires, elles soient négligées, voire sales, et qu’elles ne sentent pas toujours très bon. Est-ce si étonnant ?
Quant au fond de l’affaire, les moteurs à combustion polluent, chacun le sait. Faire semblant, scientifiquement, de prouver le contraire, en dit long sur le système et sa nauséabonde hypocrisie.
Je partage entièrement ton analyse… Je me demande au final si, dans cette affaire, il ne s’agit tout simplement pas d’un problème de stratégie économique car il paraît assez surprenant que ce scandale arrive, en provenance des USA, à un moment où Volkswagen devenait le numéro un mondial et commençait à cartonner dans ce pays, au détriment des marques locales d’automobiles dont tout le monde sait bien qu’elles ne sont pas protectionnistes (sic) ! Encore un coup du capitalisme sauvage ?