Les pièges du café

Henry David Thoreau n’aimait pas le café. Plus exactement, il n’aimait pas le piège dans lequel on tombait quand on aimait le café. En Nouvelle-Angleterre, à l’époque, c’était une boisson de luxe qui coûtait fort cher. Or Thoreau avait un voisin, à Walden, qui était « accro » au café et qui, pour pouvoir en acheter, travaillait dur, et pour endurer la fatigue de son travail, buvait du café. C’était un bel exemple de cercle vicieux. Thoreau s’en servit pour dénoncer parmi les premiers la stupidité d’une vie dévorée par le travail et la consommation.*

Honoré de Balzac, lui, aimait le café, et trouvait le moyen de s’en payer. Il pouvait en boire une cinquantaine de tasses par jour. Conséquences : hypertension, artériosclérose, insuffisance cardiaque. Piège fatal. Il en est mort.

* Je tire cette histoire de Boussole, une newsletter « de l’aventure et du voyage en pleine nature », que m’a recommandée une amie.

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Musel

Se lever et lire tes parutions en déjeunant fait oublier les petits soucis de la vie.
Bonne journée JPierre