Venez venez
Les pensées douces
Approchez
Ne fuyez pas
Nous n’avons plus peur de vous
Longtemps, il est vrai, nous vous avons repoussées
Inquiets de vous entendre chanter la chanson de l’espoir
Redoutant d’y croire
Terrifiés d’être déçus
Venez venez
Les pensées douces
Ne restez plus à l’écart
Prenez place alentour de nous
Murmurez ce que vous avez toujours eu à nous dire
Nous sommes prêts à accueillir
La source qui coule à côté de la soif
La fatigue de nos pas sur les chemins du réconfort
La promesse d’un lointain repos
Le frôlement brûlant de l’amour
Venez venez
Les pensées douces
Soyez de notre compagnie
Acceptez, je vous prie, de partager notre repas
Si craintes et tourments ont place à notre table
Pourquoi pas vous ?
PON foilà que pour ta biche tu composes ta chanson douce… Tu exagères Maurice !
accourez, accourez les pensées douces, recevez les miennes