Miles Davis disait, parait-il : « Pourquoi jouer tant de notes alors qu’il suffirait de jouer les plus belles ? »
Cette sagesse de musicien devrait pouvoir s’appliquer à tout. Vivre en passant d’un bon moment à l’autre. Ne dire que des paroles aimables. Tendre la main, l’oreille. Sourire. Elaguer le reste, disputes, colères, frustrations, énervements. Essayer simplement d’être gentil.
Oui…dit à peine autrement : avoir la sagesse de mettre son ego au vestiaire pour être dans l’ouverture et l’écoute de l’autre. Etre soi-même en paix dans son for intérieur, dans la bienveillance, pour susciter chez l’autre le meilleur de lui-même ; pour faire surgir du présent toutes ses potentialités.
Miles appliquait cette règle avec ses musiciens et obtenait le meilleur, comme le Duke. Pour la seconde partie du programme, c’est une autre affaire.