Nos fils rentrent de sept mois et demi en Amérique du Sud. L’un demain, l’autre mercredi prochain. Ils y sont partis séparément (Romain avec Clémentine, Augustin seul), mais se sont arrangés pour se retrouver le mois dernier à Buenos Aires. S’ils savaient combien de fois j’ai pensé à eux. Je les envie, je les admire. Ils savent faire les choses quand il est temps. Ils savent, pour goûter le présent, faire confiance à l’avenir. Ils savent avancer sans entraves. Ils savent à quoi sert leur jeunesse et leur liberté : à jouir de la vie, à s’en mettre plein le cœur et plein la vue.
© Romain Delalande, Equateur
comme tu dis ça bien …