On trouve en Arabie Saoudite non seulement du sable, du pétrole, et des princes en quantité, mais aussi des chameaux et des dromadaires. L’élevage de ces derniers est une activité qui compte, culturellement et économiquement, c’est donc une chose sérieuse, que les autorités locales ont entrepris de contrôler sévèrement.
La presse vient ainsi de rapporter que le « festival de chameaux du roi Abdelaziz », qui se tient dans le désert, près de Ryad, jusqu’à la fin janvier, et qui est le plus grand du pays, était dans le collimateur. Motif : à son concours de beauté sont présentées des bêtes dont les naseaux, le cou, les bosses, et parfois le reste, ont été rectifiés par la chirurgie esthétique vétérinaire. Botox, liftings, liposuccion, prothèses plastiques, hormones : toutes les techniques sont convoquées (j’imagine que ce n’est pas gratuit, mais le jeu en vaut la chandelle : le concours est doté de 66 millions de dollars).
Cette année, quarante-trois animaux ont été exclus de la compétition. Ces pratiques sont désormais assimilées non seulement à des tricheries, mais aussi à de la maltraitance animale. D’ailleurs, toutes les informations qui nous sont parvenues à ce sujet émanaient de la SPA (la Saudi Press Agency).