L’un de mes beaux frères vient de perdre sa mère. Me submerge soudain la pensée de la mienne. Je me trouve désemparé de constater le vide diffus qu’elle a laissé partout. Il y a dans ma mémoire plein d’endroits où elle devrait être qui sont comme criblés de trous. Je cherche sa voix, son sourire, ils surgissent puis disparaissent. Même du côté de mon enfance, je la vois mal, sa place est floue. Tout s’estompe, tout a pâli. Comment est-ce possible ? Maman. Maman !…
J’ai froid.