L’âge vient, et ce n’est pas sans conséquences sur ma physiologie intime. Je n’avais pas spécialement l’intention d’en faire part sur ce blog, mais comme un passage de L’amour aux temps du choléra, de Gabriel Garcia Marquez, que je viens de lire, en donne une évocation assez juste, je les mentionne au moyen de cet extrait :
« Son jet de jeune homme était à ce point net et direct qu’au collège il avait gagné des concours de remplissage de bouteilles à distance, mais avec l’usure de l’âge il avait décru, était devenu oblique, s’était ramifié et avait fini par n’être plus qu’une source de fantaisie, impossible à diriger. »
Je n’ai jamais gagné de concours de remplissage de bouteilles à distance, (je ne me souviens pas, à vrai dire, de m’être jamais aligné dans ce genre de compétition), et je n’en suis pas encore rendu à la « direction impossible », mais l’idée générale est là. Le héros de Garcia Marquez finit par uriner assis. Je sais ce qui m’attend.
Tout ça ne pisse pas loin…
Allez, ne t’en fais pas, moi je ne m’en vante pas d’habitude mais j’ai toujours uriné assise, ce n’est ni désagréable ni infamant ; l’important, c’est le soulagement que ça apporte. J’irai même jusqu’à t’avouer que, les rares fois dans a vie où j’ai pissé debout ( dans ma culotte ), ce n’étaient pas de bons moments ! Relativisons ! Nadine
En effet… 😉
Une échographie prostatique me semble la bienvenue !
Merci docteur !