Ferré (Léo), Fersen (Thomas), que nous venons d’entendre au festival, mais aussi Ferrat (Jean), Ferrer (Nino) : avoir un nom qui commence par “Fer” est sans doute un gage de succès dans la chanson. Pour bien faire, j’aurais dû m’appeler Ferbon. (A éviter cependant : Fermela.)
Ça y est. L’édition 2016 de Chansons et Mots d’Amou appartient au passé. Elle fut, de l’avis de tous, et avec l’aide du temps, en tous points magnifique. J’aurai l’occasion d’y revenir plus longuement, mais ce matin, en feuilletant les photos que j’en ai prises, j’en retiens deux moments « en coulisses » : Céline
Deux moments en coulisses Lire la suite »
Le ciel est bleu, la scène est installée, il y en a plein les journaux et les ondes : Chansons & Mots d’Amou édition 2016 démarre aujourd’hui. Je n’ai pas le temps ce matin de m’étendre dessus davantage, à cause des derniers préparatifs, et je renvoie mes lecteurs à mes articles de ces derniers jours.
Claudine & Mot d’Amour Lire la suite »
« J’ai toujours été attiré par la narration. Mon créneau, c’est de raconter des histoires et des états d’âme avec un peu de cocasserie et de surprise.*» Thomas Fersen occupe une place à part dans le paysage de la chanson française contemporaine. C’est un fabuliste moderne, à l’imaginaire décalé, drôle, poétique, peuplé d’animaux anthropomorphes et
Fersen, fabuliste français Lire la suite »
La Maison Tellier, Claudine et moi sommes allés les écouter deux fois en concert ces derniers mois, d’abord en formation réduite acoustique, puis à la Cigale, à Paris, à l’occasion de la sortie de leur disque “Avalanche”. Leur nom, emprunté à l’une des plus célèbres nouvelles de Maupassant, aurait pu à lui seul nous inciter
La Maison Tellier ouvre à Amou Lire la suite »
Le mercredi 27 juillet, le journal Sud-Ouest faisait sa une, comme tous les autres titres de la presse française et internationale, sur l’assassinat du père Jacques Hamel, égorgé la veille en son église de Saint-Etienne du Rouvray. En dernière page du même numéro, préparée, on imagine, de plus longue date, l’éphéméride nous apprenait que le
Jours tranchants Lire la suite »
« Un peu d’Amou dans un monde de brutes », telle est la formule trouvée par le site Froggy’s delight pour parler de notre festival. Pas mieux. Je la reprends. Elle dit exactement la mission d’un festival comme le nôtre, dans un monde en effet devenu brutal, très brutal, pas besoin de faire un dessin.
Un peu d’Amou dans un monde de brutes Lire la suite »
Encore une histoire de troubadour. Celui-là s’appelle Gui d’Ussel. Il fait à une noble dame une cour assidue en lui composant des chansons. Elle se laisse séduire et finit par lui dire : — Je vous aime. Vous pouvez m’avoir, soit pour maîtresse, soit pour femme. Dites vous-même à quel titre vous me voulez prendre.
Deux coeurs inégaux Lire la suite »
Il y eut un Rimbaud avant Arthur. Il s’appelait Raimbaut de Vaqueyras. Il était le fils d’un pauvre chevalier provençal, et se fit jongleur, c’est-à-dire troubadour. En cette qualité, il demeura longtemps à la cour d’un marquis, auprès de qui vivait une dame fort belle, nommée Béatrice. Raimbaut s’éprit d’elle, et lui fit, en chansons,
Le manteau de Raimbaut Lire la suite »
Disons… que nous avons eu chaud. Nos dos ont ruisselé, nos regards ont fondu. Un brasier roulait dans le ciel. Tapis dans l’ombre, derrière les volets clos, corps figés, esprits immobiles, nous n’avons rien fait d’autre qu’attendre intensément le soir.
