Lu – vu – entendu

Compte-tenu du décès de Nelson Mandela, certaine radio culturelle, qu’il m’arrive d’écouter le matin, avait bousculé ses programmes de vendredi dernier. Afin de laisser la place à une édition spéciale, l’émission initialement prévue était reportée à un jour ultérieur : événement parfaitement compréhensible, et banal. Cependant, quand l’émission est finalement diffusée sur les ondes, que […]

Pour vacciner les cochons, du temps qu’on les élevait encore à la ferme, le vétérinaire entrait dans leur enclos la seringue à la main. Il fallait que les bêtes se tiennent tranquilles et se laissent approcher. Chaque praticien avait son truc. Celui qu’utilisait un vétérinaire de mes amis, dont j’ai déjà plusieurs fois parlé (truc

Nelson Mandela est mort. Les hommages déferlent d’absolument partout. La machine médiatique, la grande boîte à paroles planétaire est en marche, elle tient son sujet pour quelques jours. Pour une fois, c’est un bon sujet. Commentons donc collectivement l’action de cet homme, partageons-la, nourrissons-nous en, autant que faire se peut. Mais n’oublions pas non plus

Mon article de samedi sur les indications musicales, une fois publié sur Facebook, a suscité des commentaires de la part de lecteurs avisés. Le premier fut posté par François-Frédéric Guy, qui s’exclame : – Oh MA pièce d’Hugues Dufourt!! Eh bien oui, cher François-Frédéric, j’avoue mon larcin: j’ai bien dérobé cette partition sur ta page,

Encore un coup des correcteurs orthographiques intégrés. Ils ont tôt fait de transformer Paris en coupe-gorge. La rue d’Assas devient la rue d’assassinat.

Dans une chanson de son nouvel album, Eddy Mitchell observe que « vieillir est un jeu d’enfant ». La remarque est subtile. Car les enfants s’amusent à s’imaginer adultes: – moi, quand je serai grand(e)… Quant à laisser le temps, plus tard, marquer les corps, c’est en effet d’une simplicité enfantine. Le difficile serait d’y

André Breton écrit toujours. Il vient d’envoyer un message à mon ami Louis sur Facebook. (Bien dans son style, assez surréaliste, d’autant qu’il parle de lui au féminin.) Encore une occasion de s’émerveiller des prodiges accomplis par les nouvelles technologies.  

Il y a à Montreuil une rue du Progrès ( au demeurant assez défraichie ) et une impasse du Progrès. Cela montre qu’à Montreuil, on a compris que le progrès n’est pas univoque, et qu’étant chose humaine, il a un bon et un mauvais côté : comme un Janus bifrons, à deux faces, ou comme

Nous avons commencé l’enregistrement de mon nouvel album. Scott Bricklin est aux commandes : arrangeur, ingénieur du son, musicien multi-instrumentiste (et guitariste hors pair), on le voit ici avec deux instruments légendaires : une Gibson ES 135 et une basse Höfner, celle dont jouait Paul Mc Cartney au début des Beatles. Scott raconte que dans

Jacqueline de Romilly écrivait: « Avoir lu les mêmes livres, écouté les mêmes musiques, admiré les mêmes qualités ou les mêmes personnes, est un peu comme d’avoir fait un voyage ensemble dont on revient avec les mêmes expériences et prêts à être amis ». Même culture veut dire : communauté de références. Cette communauté existait