Contingences
Picasso avait dit : « Quand je n’ai plus de bleu, je mets du rouge ». Et Matisse, quand il ne pouvait plus se lever, mettait une rallonge à son pinceau. Ils ne se laissaient pas contraindre par des contingences. Gloire leur soit rendue.
Picasso avait dit : « Quand je n’ai plus de bleu, je mets du rouge ». Et Matisse, quand il ne pouvait plus se lever, mettait une rallonge à son pinceau. Ils ne se laissaient pas contraindre par des contingences. Gloire leur soit rendue.
Bonheur d’une maison de campagne aux armoires remplies de livres (ma mère et ma grand-mère ont, tout au long de leur vie, assuré une part non négligeable du chiffre d’affaires de l’édition française, tant qu’elles l’ont pu). J’y furetais hier au hasard, en quête d’une lecture, lorsque, m’arrêtant sur les Croquis de mémoire de Jean
N’entendre que des mots Lire la suite »
J’ai le plaisir d’informer les lecteurs de ce blog que je suis invité à participer à une soirée-débat intitulée « Se battre à l’heure de l’empathie ». Organisée par le Forum d’Action Modernités à l’occasion de la publication du second numéro de « Lignes de Front » (éditions Descartes & Cie), elle se déroulera le jeudi 15 mai à
Lignes de front Lire la suite »
La Thaïlande est créative : c’est du moins ce qu’affirment des spots publicitaires diffusés en boucle à l’aéroport de Bangkok, qui nous citent, pour illustrer leur propos, la mise au point par une entreprise du pays du saxophone en polycarbonate. Si l’on avait sollicité un esprit simple comme le mien avec une question du genre
Innovation saxophonique Lire la suite »
Je passais en marchant à l’angle de la rue Clément Marot et de la rue Marbeuf, lorsque le croisement de ces deux rues en Mar frappa mon esprit : je me mis à songer à ceux qui leur avaient donné leurs noms. Marot, je connaissais : un délicieux poète, du temps de François Ier, un
A un jeune homme qui se sentait une vocation d’écrivain et qui, venu le voir pour solliciter ses conseils, lui confiait qu’il ne savait pas trop quoi écrire, Claude Simon (prix Nobel de littérature) dit : « Sortez. Descendez dans la rue. Faites le tour du pâté de maisons en ouvrant grand les yeux et
Le tour du pâté de maisons Lire la suite »
Les Birmans ont une jolie expression pour désigner les heures très chaudes des journées d’été (c’est-à-dire pour eux celles d’avril et mai, en juin commence la saison des pluies) : « le temps où les pieds sont silencieux ». La chaleur est en effet si écrasante que personne n’a la force de bouger. J’ai appris
Pieds silencieux Lire la suite »
J’extrais du nouveau livre de Sylvain Tesson, S’abandonner à vivre, ce joli passage concernant Lao-Tseu. « Lao-Tseu arrosait son potager avec ses disciples. Il était muni d’un petit arrosoir et passait de plante en plante, avec lenteur et minutie. Un des garçons dit au vieux lettré : – Maître, pourquoi ne creusons-nous pas un petit
L’arrosoir de Lao-Tseu Lire la suite »
© Joël Mathieu De notre récent passage au Quesnoy, nous sommes revenus avec cette jolie critique parue dans la Voix du Nord : La Fontaine et Brassens semblaient dialoguer au gré de la culture impertinente de Jean-Pierre Arbon qui tissait un spectacle émaillé de surprises, de complicités, de finesse, servi formidablement sur scène par la
La Fontaine & Brassens à l’Européen le 3 juin Lire la suite »
La propension de la presse anglo-saxonne en général, et britannique en particulier, à dire du mal de la France et des Français, m’a toujours amusé. (Dire du mal de, en français journalistique d’aujourdhui, se dit bashing. Je devrais donc parler de French-bashing, mais on me pardonnera de m’en dispenser.) Dans un article paru la semaine
Congratulations, France ! Lire la suite »