Le fil des jours

L’un des exercices de style qu’impose la participation au festival Off d’Avignon est la parade des compagnies dans les rues de la ville, chacun cherchant à faire connaître son spectacle. Comme il y en a au total 1100, et qu’un rapide calcul consistant à diviser le nombre de festivaliers attendus en Avignon par le nombre […]

J’ai reçu, en date du 6 juillet, un email d’over-blog (la plateforme de blogs qui accueille le mien) m’informant que “suite à une notification conforme à l’article 6 de la loi du 21 Juin 2004 (LCEN), certains articles de votre blog “maisquiestarbon.over-blog.com” reprenant des dépêches de l’Agence France Presse (AFP) sans l’accord de cette dernière

Le marathon d’Avignon démarre ce soir, avec la répétition générale. On me dit “Merde” de toute part. Cette façon particulière de se souhaiter bonne chance dans le monde du spectacle remonte, parait-il, à la fin du XIXè siècle. A l’époque on se rendait au théâtre en fiacre ou en calèche à cheval. Les chevaux laissaient

C’était un matin du weekend dernier. Quelques membres de ma belle-famille étaient réunis, et discutaient bruyamment. Il s’agissait de savoir à quelle heure on devait aller faire les courses, attendu que certains d’entre nous avaient prévu de partir pour une excursion dans la journée. Les participants au débat commençaient à se perdre dans des arguties

On verra ci-dessous une video prise il y a quelques semaines, lors d’une répétition de “A la différence du cochon“.  C’est un document de travail. La scène (les amateurs de mes chansons la reconnaîtront facilement) est une réinterprétation de “Ça arrive à tout le monde”. Telle qu’on la voit, elle n’est pas encore tout-à-fait cuite,

C’était le 28 juin, un dimanche à la campagne, organisé par deux amis originaires du même village de l’Yonne. Toute la journée, une forte pluie était tombée sur la fête, mais on avait mangé, ri et bu, on était même allé se promener dans la boue du chantier du futur TGV qui allait passer non

On m’a demandé de rendre compte d’une soirée consacrée à l’Afrique et à la Modernité qui s’est récemment tenue au théâtre du Rond-Point. Je reprends ci-dessous ce petit texte, non sans y ajouter un lien vers Kodjo… AME WU GA Ame wu ga, en langue ewe (parlée au Togo et au Ghana), veut dire :

C’était le soleil du solstice d’été, vu à travers le hublot d’un avion. Il se couchait lentement. Baudelaire murmurait à ma mémoire : ” Et le soleil, le soir, ruisselant et superbe Qui, derrière la vitre où se brisait sa gerbe Semblait, grand oeil ouvert dans le ciel curieux Contempler nos dîners longs et silencieux…”

Une amie m’écrivait il y a peu : “Arbon”… ton nom d’artiste m’évoque l’Arbre… J’aime ce lien entre l’arbre et l’artiste. Tant mieux si je suis concerné. J’y vois bien sûr tout cet imaginaire autour du “chanteur perché”, dont j’ai déjà parlé longuement. Mais j’y trouve aussi, plus profondément, cette vérité poétique que formulait Rainer

Il y a une quinzaine d’années, lors de la crise de la vache folle, j’avais entendu Alain Finkielkraut prononcer à la radio cette phrase que j’avais trouvée mémorable (la preuve: je m’en souviens) : “Il est urgent de penser le monde du point de vue de la vache”. C’était un vaste et vierge domaine de