J’ai lu que Harley Davidson traversait une mauvaise passe. Ses résultats sont en baisse. Le mythe du motard libertaire aurait du plomb dans l’aile. Le biker serait en train de devenir une figure soixante-huitarde en décalage à peu près complet avec la génération de techos écolos qui commence à prendre le pouvoir.
La Harley est un objet bruyant et polluant fait pour parcourir les grands espaces sans rendre de compte à personne. L’avenir est aux objets connectés qui racontent absolument tout à tout le monde sans faire le moindre bruit. La solitude pétaradante contre le big data silencieux. Les « je t’emmerde avec mes pots d’échappement » contre les « je t’enfume avec mes flux de données ». Mécanique contre numérique. Easy rider vs. digital geek. Voici un beau cas d’école de marketing : comment surmonter la contradiction ?
Mais pourquoi ne pas faire coexister les deux ? Faut-il donc être toujours monolithique ?
Autre énoncé du problème: quelle différence y a t’il entre un propriétaire de moto hâbleur et un blogueur “motu proprio “?
Vous avez quatre heures…