C’est un de mes grands plaisirs sur le réseau que d’avoir quelques amis bien choisis, qui ont des lettres et du goût, et grâce auxquels je découvre des merveilles que j’ignorais.
Trois lignes parfois suffisent à mon bonheur. Ainsi de Ce soir, poème de Giuseppe Ungaretti, composé en 1916, dont on dirait un haïku :
Balustrade de brise
pour appuyer ce soir
ma mélancolie
Ou encore cette Allégresse des naufrages :
Et tout de suite il reprend
le voyage
comme
après le naufrage
un loup de mer
survivant
Vie d’un homme Ungaretti Poésie 1914-1970, Editions de Minuit / Gallimard
Merci à Dominique Cara.
Nice indeed